… Où l’on parle de ce qu’on voit, entend, comprend ou pas, mais aussi de préjugés tenaces, de clichés qui ont la vie dure, de la longue patience qu’il faut pour aller vers l’autre.
… Où l’on partage des images qu’on glane, des bouts de conversation, des impressions recueillies ça et là.
… Où l’on lorgne, croque, esquisse et où l’on n’a pas peur, parfois, de grossir les traits. Simple réflexe de sympathie.
… Où l’on vous convie. Ici et ailleurs, on le disait, c’est parfois vertigineusement proche. Pourtant, même minuscule, il reste cet infranchissable pas qui nous met en mouvement.
Inévitable ici. Ailleurs toujours ailleurs…
Ce blog repose sur l’idée de proposer des regards sur un environnement qui m’est étranger, mais que je côtoie quotidiennement. Aujourd’hui, il s’agit de Kampala. J’y habite avec ma famille. Je suis née en Belgique, en Europe, où j’ai passé pas mal d’années, avant de migrer vers l’Afrique de l’Est. La Tanzanie, d’abord, et aujourd’hui l’Ouganda.
C’est donc par le prisme de ma culture et de ma personnalité que j’aborde cet environnement et vous livre le fruit de mes glanages. En tant que témoin et apprentie, aussi, de ce constant et délicat ajustement qu’engage l’altérité. Sans prétendre, dès lors, à une claire objectivité, mais en cédant plutôt à une subjectivité engagée et empathique.
Vous aurez le choix. Instantanés (de Kampala et d’ailleurs): ces images fugitives qui font lentement leur chemin en soi et ouvrent sans qu’y prête vraiment attention de nouvelles fenêtres. Croqués: plus ou moins comestibles, des figures prises sur le vif. Allers-retours: voyages courts mais non moins denses de moi vers l’autre et vice-versa. Pèle-mêle, un peu de tout ça à la fois, et encore d’autres choses. Catégories non restrictives, bien entendu, puisqu’il s’agit avant tout de voyage, de liberté et d’une démarche sans cesse renouvelée d’ouverture volontaire à ce qui m’entoure.
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